La fin d'un secret

Citation :

Titre : La fin d'un secret
de : Willel (Rang : JOUEUR)
à : Willow
Message : Willow, J'ai mis tant de temps pour me décider à t'écrire cette lettre... J'aurai dû le faire bien avant, mais je crois que je n'en ai pas eu le courage...
Aujourd'hui je me décide enfin, après des mois et des mois d'attente, de fuite et de lâcheté.

J'ai beaucoup de choses à te dire, Will, mais une lettre n'est pas le moyen qu'il faut pour ça. J'ai été assez lâche comme ça, à présent je dois tout te dire en face.

Retrouve-moi au campement des Brumes, sur le Python Rocheux. Je t'attendrai...

Tendrement,
ta Willie.

Tout juste envoyée... Leplus tôt serait le mieux: bien trop longtemps elle avait attendu. La lettre était courte, pas très belle ni émouvante, et encore moins propre ou soignée.
Mais qu'importe, ce n'était pas vraiment le but... Elle l'avait écrire en quelques minutes: elle était pressée. Pourquoi était-elle donc pressée ?

A présent, elle attendait, dans l'air frais de la montagne, la montagne des rêves.

Viens... Aussi vite que tu le peux... si tu m'aime.

Citation :

Titre : invitation
de : Willow (Rang : JOUEUR)
à : Willel
Message : Bonjour chère Willel.

Cela fait maintenant quelques jours que j'ai reçu votre lettre qui m'a légèrement chamboulée. Je n'arrivais pas à trouver les mots pour répondre mais je dois vous donnez une réponse.

Je ne sais pas si mes mots seront à la hauteurs des sentiments que j'éprouve pour votre personne et je ne sais pas si j'oserai un jour vous les dévoilé pleinement.

Je me mets en route pour vous rejoindre. J'espère que le chemin ne serra pas trop long ...

Tendrement, Willow

La lettre, elle l'avait trouvée dans la neige. Elle ne savait comment, puisque Willow était censé être loin... Sûrement un messager qui en avait eu marre d'attendre dans le froid de la nuit qu'une magicienne vêtue de blanc arrive.

A présent, la fraîcheur du petit matin l'éveillait un peu plus, et la brise jouait avec la lettre, qu'elle essayait de lire, et surtout de retenir entre ses doigts tant bien que mal.

Elle attendrait bien sûr... Mais elle n'avait pas beaucoup de temps devant elle. Assez pour qu'il arrive, elle espérait...

Elle sera la lettre contre son coeur. Pourquoi la vouvoyait-il ?

Perdue dans ces pensées, elle était assise dans la neige, cheveux au vent, vêtue de la même robe de soirée que le soir de son anniversaire, elle s'était même arrangée un peu sa frange et sa coupe de cheveux.

Comme c'était étrange, le vent sifflant et encore froid de la nuit c'était d'un coup fait doux, et agréablement frais. Surprise, elle se redressa, et vit une silhouette, grande, qui semblait porter une armure ou quelque chose de ce genre.
Et tout d'un coup, elle ne sut plus quoi faire...

L'ombre ne bougeait pas. Willel ne bougeait pas non plus. Elle n'osait pas... Et lui ?

Une pulsion négative traversa son coeur. Elle n'avait pas le temps !!!
Elle se propulsa immédiatement sur ses jambes et se mit à courir, courir pour attrapper cette ombre et tout lui avouer, vite, tout lui dire !

L'ombre s'approchait, se faisait plus grande. La brume se dissipa sur le passage de la magicienne, comme si elle l'effrayait, comme si elle leur était inconnue, et elle apperçu enfin l'armure du paladin. Peut-être son paladin...

Sans réfléchir, le coeur au supplice, elle se jeta sur lui, d'appuya fort contre lui, le serra fort, aussi fort qu'elle le pouvait, quand l'esprit lui revint.
Qu'est-ce qu'elle était en train de faire ? Elle perdait complètement la tête... Et ce n'était pas l'amour qui lui faisait perdre la raison...

Will... Je...

Elle s'était jeté dans ses bras, ce n'était pas vraiment de cette manière qu'elle aurait voulu faire ceci...

Will... Je suis pressée je suis désolée...
Je... Je suis heureuse que tu sois venu... Je voulais te parler.

Elle recula et baissa la tête. Ce n'est pas comme ça qu'elle voulait faire. Elle ne voulait pas l'attendrir. Juste qu'il soit lui-même, pas gêné de lui faire de la peine ou ému par des démonstrations d'affection.

Un vent glacial traversa mon armure. Mes lèvres étaient gelées. Aucun mot ne pouvait en sortir. De petits stalactites se formaient, tombant de mes cheveux, pétrifier par le froid. Je ne pu faire le moindre mouvement. Je la voyais pourtant, mais je ne bougea pas.
La voilà qu'elle s'approche, élégante, toujours aussi douce. Ses lèvres remuèrent légèrement. Mes tremblements cessèrent. Je la regardais immobile, comme pétrifier par ce que je redoutais d'entendre.

Je voulais te parler.

Je hochais difficilement la tête, ne sachant pas quoi répondre. Mais quelque chose me chagrinais. Quelque chose que je n'arrivais pas à expliquer ... C'était comme si .... comme si la Willel que j'avais connu, tendre et timide, .... n'existait plus ....

Pourquoi... Pourquoi ne disait-il rien ? Pourquoi la regardait-il comme ça derrière ce heaume qui cachait ses expressions et sentiments ? C'était déjà assez dur comme ça, pourquoi ne faisait-il rien ? Peut-être que ses sentiments n'étaient pas réciproques... Sinon il aurait fait quelque chose, n'importe quoi !!!

Elle ne savait plus quoi dire... Par où commencer... A présent que cette pulsion l'avait quittée elle se sentait démunie, et sa timidité revenait au galop. Mais elle ne voulait pas être timide, sinon elle n'y arriverait jamais ! Et a-t-on déjà vu une fille timide dans une guerre ?

Willow... Pourquoi tu ne dis rien...?

Elle ne savait pas quoi dire de plus. Les larmes lui montaient aux yeux tandis qu'elle observait ce casque, comme si une ride de tristesse ou un sourire allait y apparaître... Elle aurait voulu enlever ce casque, voir ce qui se cachait en dessous, voir ce visage qu'elle aimait tant, voir ses expressions, ce qu'il ressentait. Il semblait tel une statue de marbre qui ne dit mot, qui ne ressent pas, qui ne bouge pas... Pourquoi un tel désinteret envers elle ?

Elle allait pleurer... Mais elle ne devait pas. Et elle ne devait pas être timide. Sinon elle n'y arriverai pas... Et elle devait ne pas enlever ce casque, ne pas lui sauter dans les bras, ne pas le caresser, ne pas s'approcher de lui, elle devait résister.
Elle ne devait pas pleurer devant lui, elle ne voulait pas l'attendrir.

Elle attendait qu'il parle. Même un mot... Un mot suffirait ! Elle regardait ce heaume, de ces yeux les plus doux, empreints d'amour, de tristesse et d'hésitation, dans la fente sombre des yeux qu'elle ne pouvait voir.
Pourquoi il ne disait rien ?

Je baissa les yeux, inquiet. Inquiet de ce changement brutal d'expression sur son visage. Je repensais à ce qu'était ma vie auparavant. Mes souvenirs refaisaient brutalement surface. Des visages défilaient. Des compagnons perdu au combat, des frère d'arme, mes ennemis et même des hommes et des femmes qui me paraissaient inconnu. Toutes ces personnes qui m'avaient accompagnées et soutenues.
Tout ce chemin parcouru pour pas grand chose ... La guerre ne s'était toujours pas arrêtée. Tout ce dont à quoi je croyais, la famille, les amis et Dieu même ... Tout ça n'avait plus aucun sans à mon gout. Rien n'avait évoluer, au contraire. Tout allait au plus mal ...

Tout ? Peut être pas. Elle était toujours là, fière et joyeuse. Surement était-ce la plus belle chose qui m'était arrivée depuis ... mon exclusion. Je n'avais jamais vraiment réalisé à quel point elle comptait pour moi. A quel point je voulais l'avoir à mes cotés, pour toujours. Le savait-elle seulement ?

Mes mains se posèrent difficilement sur mon heaume. Je ne perçu aucun changement de température entre la froideur du métal et mes mains. Je l'enleva délicatement. Son visage s'était apaisé.

- Content de te revoir Willel.

Le rouge lui montait aux joues, et un petit sourire niais qu'elle tentait de cacher apparut sur son visage. C'est drôle... Il n'avait retiré que son heaume, qu'elle était aux anges ! Une fois de plus, elle avait du mal à se contenir, à ne pas se blottir contre lui...

M...moi... HUM.

Le rouge revint de plus belle: elle bégayait maintenant ? Heureusement qu'elle ne voulait plus être timide... Elle devait se contenir, et faire comme si tout était normal, elle parlait à n'importe qui. A Général tiens. L'image d'elle et d'un mouton en train de s'embrasser lui vint en tête. Beurk ! Ah non.

HUM. Moi aussi je suis contente, hihi !

Hihi ? De mieux en mieux... Elle n'allait jamais y arriver... Elle devait être forte, sûre d'elle et déterminée.

Will. Je... je dois te dire quelque chose...

Elle prit une inspiration. Elle devait le faire, sinon jamais elle n'y arriverait.

Avant toute chose, tu dois savoir que je quitte les Brumes... Je ne m'y sens plus à l'aise... J'y avais réfléchis pendant quelques temps, et hier soir un évenement m'a convaincue de prendre une décision au plus vite... Peut-être que je reviendrai, je ne sais pas...
J'espère simplement que tu n'es pas déçu...?

Elle leva des yeux interrogateurs, presqu'implorants vers lui, avant de les baisser, et de continuer. Son visage la déstabilisait... Non pas qu'elle eut préféré qu'il remette son casque, mais simplement qu'elle avait peur de ce qu'elle pourrait y lire...

Cette situation m'amusait légèrement. Sa timidité y était pour beaucoup sans doute.

- Je dois t'avouer que cela ne me surprend guère. Mais je suis mal placé pour te juger chère Willel. J'ai moi même quitter les Brumeux il y a fort longtemps. A cette époque, les Brumeux avaient une place importante dans le cartel, tout comme les Insoumis autrefois. Je ne me suis jamais vraiment pardonné cet acte.

Un sentiment de honte m'envahis.

- Passons cela, veux-tu. Il me semble qu'il y a bien plus important pour le moment ...

Le plus important ? Est-ce qu'ils parlaient bien de la même chose ? Si oui... Le moment était là, elle ne devait pas le laisser filer ! Prendre son courage à deux mains, et repousser sa timidité, cesser d'être une gamine qui n'ose jamais.

Bon... Je dois aussi te dire... car à présent le moment est venu...

Le moment était arrivé... Elle avait tellement peur que des larmes lui en venaient aux yeux. Mais elle ne devait pas avoir peur, elle devait faire comme si tout était normal, ne pas céder.

Will... Je dois te dire que... depuis que je t'ai vu pour la première fois tu m'as plu... Willel, Willow, ça m'a fait rire, rougir, et tant d'autres choses encore ! Nos noms se ressemblaient, et j'avais l'impression que tu étais tout aussi... bah... tout aussi timide que moi quoi... Et... C'était plaisant de rencontrer quelqu'un qui nous ressemble et puis... enfin...

Pourquoi cette fichue voix s'entêtait à trembler ? Pourquoi est-ce que ces larmes voulaient à tout prix couler ?
Pourquoi est-ce qu'elle n'était même pas capable de lever les yeux vers lui quand elle lui avouait tout ?
Pourquoi est-ce qu'elle n'était même pas capable de le dire ?

Bah, t'es mon meilleur ami quoi.

Et pourquoi, pourquoi elle venait de dire quelque chose de si stupide et d'aussi faux ? Il ne serait jamais qu'un simple ami pour elle, ni même un meilleur ami !

Pourquoi elle n'était donc capable de rien ?

Le choc fut rude. La personalité timide et fragile, touchée et aterrée devant le dépis du paladin, céda, et sa jumelle sombre prit le dessus.

Les deux moitiés se succédèrent, l'une celle d'une Willel timide qui n'arrivait plus à être naïve, l'autre celle d'une Willel plus dure mais plus mature, la dureté de ceux qui ont trop souffert.

Will attends !

Jumelle sombre, parfois, mais pas nécessairement cruelle. Simplement plus directe, moins renfermée, moins scrupuleuse, mais pas moins amoureuse... Pas moins folle que l'autre, elle ne pouvait détacher son esprit de ce visage qui retournait sous ce heaume. Non, elle ne pouvait pas le laisser partir, ou son coeur la fuirait éternellement pour ce qu'elle s'infligeait à elle-même, et à lui par la même occasion...

Il disparaissait dans le brouillard, et ses deux facettes d'elle-même livraient un combat acharné... Deux facettes pour une décision... Choisir, encore.

Non...

Un tremblement parcourut sa jambe, incontrôlable, et elle se retrouva face à lui, lui barrant le passage. Sans la moindre gêne, elle écarta ses bras et lui retira le casque, qu'elle jeta dans la neige.

Non... En fait, j'ai jamais osé te le dire... Mais tu te doute bien que je t'ai pas fait venir ici pour te dire que t'es mon ami, non ?

En fait, tu n'es pas mon meilleur ami Willow. Tu ne le seras jamais. Et tu sais pourquoi ? Parce que je t'aime !

Elle se hissa rapidement sur la pointe des pieds et posa ses lèvres sur les siennes. Ses mains passèrent dans le dos du paladin, et elle s'appuya contre lui doucement.

Je t'aime.

Ce n’était pas très romantique, pas très diplomate, mais qu’importe ? Son but était d’être sincère et cette fois elle l’était. Il ne restait plus qu’une chose à faire pour être totalement sincère avec lui. Lui avouer la raison de son empressement, et de ce rendez-vous précipité.

Willow... Si tu veux me serrer, fais-le maintenant... Ne pose pas de questions s’il te plait.

Que devait-il penser ? Mieux, ou pire que ce qu’elle avait fait ? Ces bras semblaient trembler quand il la serait, mais était-ce parce qu’il l’aimait, ou qu’il redoutait la suite ?
Puisque c’était la période des aveux alors...

Je ne suis plus Brumeuse, je te l’ai dit... Mais... Je ne suis plus cartelloise non plus.
Je veux suivre un chemin différent... Je cherche des choses que je ne peux pas trouver sur les terres de Zélandra. Je ne parle pas d’idéaux mais... c’est encore trop dur pour moi d’en parler ! Mais je le ferai. Parce que je t’aime.

Elle détacha vivement de ses bras, tête baissée, sa timidité reprenant le dessus.

Will... Mon amour pour toi dépasse tout... Enfin presque. Mais entre me perdre à coup sûr et risquer éventuellement de te perdre... J’ai du choisir.
Est-ce que tu m’accepteras comme ceci ? Je ne te demande rien bien sûr, seulement ton amour... La décision est tienne, mais moi, je ne veux pas te perdre... Mais toi ?

Toi... me pardonneras-tu ? Veux-tu toujours d’une sombre royaliste ? D’une prêtresse de la mort et de la vengeance ?

La colère envahit le jeune paladin. Lui qui avait tant espéré conquérir le cœur de la jeune mage. Mais à présent, il ne savait plus quoi pensé. Elle était parti loin de chez lui, loin de son cœur. De nouveau, il se retrouvait seul ... abandonné, face à ses sentiments ... Sa main droite agrippa la poignée de son épée. Un léger mouvement suivi du bruit du métal frottant contre l'intérieur du fourreau et Will se retrouva derrière la jeune mage, l'épée sous la gorge. Une larme colla sur l'épaule de la jeune mage :

- Ma douce Willel, tu sais à quel point je t'aime. Je ne peux supporter te voir t'éloigner de moi ... Mais je ne veux que ton bonheur. Si l'amour que je te porte ne suffit pas à adoucir ta douleur, c'est que je ne suis pas digne de vivre à tes cotés.

Will accentua son étreinte :

- J'aimerai m'être fin à cet éloignement dès maintenant pour que nous puissions enfin rester ensemble, dormant cote à cote pour l'éternité ...

Will se recula de quelques mètres de la jeune mage et laissa son épée tomber à ses pieds :

- Mais je ne pourrai jamais te faire le moindre mal. Je ne veux que ton bonheur, même s'il ne fait pas le mien.

Il s'approcha à nouveau d'elle et posa ses mains sur ses épaules. Elle n'avait pas bougée pendant tout ce temps, restant là, dos à lui. Il lui déposa un dernier baisé sur la joue avant de lui murmurer à l'oreille :

- Adieu ma tendre Willel. Je serrai toujours à tes cotés pour te protéger. Mon cœur serra éternellement à toi et j'espère qu'un jour nos chemins seront éternellement liés ...

Il se retourna, repris son épée et disparu ...

Le voilà disparu, tel une ombre, tel un produit de mon imagination, sortant de mon pire cauchemard.

Je suis seule dans ces Brumes que j'ai abandonnées et qui m'abandonnent à leur tour, telles étrangères l'une à l'autre.
Je suis seule, séparée d'un amour qu'on m'a à peine donné, sitôt arraché, séparée de mon propre coeur, arraché par tant de tristesse...

Il n'a pas compris... Lui ai-je mal expliqué ou est-ce simplement qu'il ne comprendra jamais ? Il ne sait pas ce que ça fait d'être séparée en deux parties radicalement différentes, mais a-t-il au moins cherché à comprendre ?
Pourquoi est-ce que je lui en veux... C'était si prévisible après tout... Il n'y a que moi pour croire à ces stupides histoires d'amour de contes de fée, sûrement car il n'y a que moi qui aime autant...?


Je n'ai même pas compris tout ce qu'il m'a dit... Il me dit adieu, il me met l'épée sous la gorge... Mais me dit qu'il sera toujours à mes cotés...
C'est étrange... Je suis étrange en ce moment. Oui... C'est vrai, qu'est-ce que vous ressentiriez, vous, si on vous mettait une épée sous la gorge, prête à vous ôtez la vie ?
Certainement pas l'excitation que j'ai ressentie... Certainement pas le plaisir de se sentir dominée et maîtrisée, à la merci de celui qu'on aime... Certainement pas une envie folle de l'embrasser en attendant qu'il décide d'en finir avec mon corps ou non, de me blesser à mort ou de me caresser pour la vie...

C'est uniquement quand j'ai senti cette larme couler sur mon épaule que la raison me revint, et la tristesse de le sentir s'éloigner loin de moi, de le sentir glisser entre mes mains et toute l'amitié qui nous unissait se briser comme cette lame risque de me briser, mais après tout, qu'importe à présent ?

A présent que j'ai senti sa colère et sa désolation, que m'importe-t-il de rester envie ? Il m'importe de le retrouver, et ne plus le laisser s'enfuir cette fois... L'enjeu est trop grand: autant je ne peux pas vivre sans Añav'Drun, autant je ne peux vivre sans lui... Sans elle, ma folie se ferait plus grande encore, mais sans lui, même conséquence...

Willow... Si tu crois pouvoir t'enfuir comme ça...

Mes jambes partirent avant même que j'y pense moi-même... Courir, courir plus loin, poursuivre, chasser, traquer...
Une excitation m'habitait: le retrouver...

Traquer... Telle était ma nouvelle activité favorite, en tant que servante d'Añav'Drun... Mais cette fois, ce n'est pas pour elle que je fais cela !